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LES EMOTIONS
Les 6 émotions primaires
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Elles vont variées en fonction de ton vécu et cela implique qu’il existe des différences plus ou moins subtiles dans ta façon de les vivre, de les nommer et de les exprimer. Pour qu’une sensation devienne une émotion, elle doit être interprétée selon le contexte et l’intensité de tes expériences ainsi que sur la base du lexique émotionnel sur lequel tu t’es structuré pendant l’enfance.
Le plus souvent, certaines émotions se vivent bien mieux que d’autres, comme la sérénité plutôt que la peur. Néanmoins toutes les émotions sont utiles à notre évolution et chacune d’elle mérite d’être vécues. C’est l’intensité, l’expression et la place qu’elles occuperont dans ta vie qui peuvent les rendre envahissantes et produire des sources douloureuses de souffrance.
Ressentir de la tristesse est aussi naturel qu’éprouver de la joie dans ton équilibre mental. Il est fondamentale de comprendre qu’elles ont toutes une fonction utile.
Chaque émotion correspond à un ensemble de réactions physiologique spécifiques internes ou externes selon les caractéristiques culturelles et éducatives, par exemple, la peur entraine une accélération du rythme cardiaque, la colère entraine un haussement de voie, etc…
Par exemple, quand tu es confronté à un manquement de tes droits, de ta sécurité ou de tes attentes, le fait de ressentir de la colère est juste, parce qu’elle te permet de t’informer d’une différence perçue entre tes attentes et la réalité qui se joue à l’extérieure. Celle-ci t’a permis d’exprimer explicitement cette dissonance et t’a incité à rectifier cette situation. La colère signale la nécessité de changement de comportement ou de décision.
Cette utilité est commune à toutes les émotions déplaisantes. Tout comme la tristesse, permet par exemple de signaler un besoin
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d’assistance, de soutien des personnes qui t’entoure,
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pour te pousser à l’introspection (ce qui ne te convient pas)
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de réévaluer tes croyances (Je croyais qu’elle était mon amie)
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d’adapter tes comportements (Je pensais qu’il l’accepterait mieux)
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pour mieux t’adapter à l’avenir ou changer les choses.
Certaines études suggèrent même que les émotions négatives rendent les émotions positives plus belles.
L’énergie d’une émotion va généralement de quelques secondes à quelques heures. Si tes états émotionnels s’installent durablement, il est nécessaire que tu t’en inquiète.
Si la tristesse vous habite depuis des semaines,
si la colère est une habitude,
si votre dégoût au travail est constant,
si vous êtes systématiquement tendu auprès d’une personne,
Parle-en, un avis extérieur pourrait t’aider à prendre conscience de la situation.
A chaque nouvelle situation, il serait compliqué, d’avoir à l’interpréter en détails ou de la comparer à des expériences passées afin d’analyser tes sensations.
Cet effort serait nécessaire, mais la plupart du temps cette interprétation est automatiquement car cette construction émotionnelle repose sur les prédictions que ton cerveau a fait à partir d’information incomplètes sur la situation basée sur tes perceptions, tes souvenirs et tes expériences passées.
Ton cerveau prévoit constamment ce qui se passe et ajuste ses prédictions en fonction de nouvelles données disponibles, il devient une machine à anticiper, ainsi l’émotion construite sur le moment influencera ainsi ta manière de réagir plus tard.
Tes expériences vécues et ton apprentissage ont un rôle essentiel pour interpréter et anticiper une situation émotionnelle. Il est important d’observer que toutes informations extérieures impliquent une multitude de situations et des perceptions qui vont enrichir et nourrir ces interprétations émotionnelles, comme la télé, les livres, les discours écrits ou oraux…
tes émotions ont une fonction déterminante pour ta survie, ton adaptation et ton bien-être. Et pourtant, tu peux penser que tu serais plus heureux si tu n’avais aucune émotion désagréable comme la tristesse, la colère ou la peur.
En effet, tu ne serais ni triste ni en colère, mais croire que tes émotions dites négatives sont mauvaises serait une erreur, car elles t’aident, comme les émotions agréables, à interpréter les situations pour que tu puisses les ajuster à tes comportements ;
Durant tes premières années de vie tu as développé ce qu’on appelle tes émotions primaires, comme la joie, la colère, le dégout, la peur, la surprise et la tristesse. Elles sont associées à des émotions secondaires qui se développeront jusqu’à l’adolescence. Celles-ci sont plus complexes et elles sont le plus souvent liées avec tes expériences sociales.
Tout le monde ressent ces émotions vécues et exprimée de manière différentes en lien avec l’éducation et la culture de chacun. Elles n’ont pas vocation d’être bonnes ou mauvaises, elles ont une légitimité d’exister. Dit autrement, chaque émotion est une construction, un processus de catégorisation des sensations corporelles et contextuelles, destiné à donner un sens rapide à une situation complexe.